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vendredi 9 mars 2012

Mille et une enfances


Enfant de tous parents, lorsque tu nous tiens, ivre
De joie, tes premiers cris claironnants te délivrent,
D’oxygène, tes poumons se remplissent pour vivre,
Mille et une enfances, un parcours singulier à suivre.


Quel est la place  de l’amour, le désir d’enfant ?
Tu portes  notre histoire, espoirs de tes parents.
La berceuse, Bébé fais dodo, maman est en haut,
Souci d’être aimé, en bas, papa fait du chocolat.

Marionnettes et doudous rassurent ton chemin,
Médiateurs affectifs, en l’absence des parents,
Tourne, petites  mains, ta maman est partie.
Ta chanson l’a fait exister, une  vraie magie

Jeux de doigts, berceuses, langue de subtilité,
Liens, entre ton univers imaginaire et réalité,
Le langage de l’universel, une culture rare,
Mettre de l’ordre dans le désordre est un art.

Comptines et chansons  te parlent autrement,
L’adulte s’accorde à ton discours attachant,
                    Babillage, habillage de langage, un cadeau,
                    Que de jeux qui parlent au cœur du cerveau.

Confiance mutuelle, l’enfant un projet d’amour
Tant désiré, il n’est pas un accident de parcours
Empathie, compréhension, l’enfance se construit
Rapport étroit, joie de comprendre, être compris

En leur corps et âme, parfois, est la souffrance.
Secrets de famille, nul ne guérit de son enfance.
Berceau de l’humanité,  aux multiples visages,
Enfances fragiles, miroir,  à notre propre image. 

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variante

Enfant de tous parents, lorsque tu nous tiens, ivre
De joie, tes premiers cris claironnants te délivrent
D’oxygène, tes poumons se remplissent pour vivre
Tu as mille visages et mille parcours à suivre

Tant désiré l’enfant est un projet d’amour
Une joie qui rend doux l’effort chaque jour
L’oisillon prend sa place, la relève assurée
Inscrit dans notre histoire, nos espoirs et secrets

Refrain : Ferme ton livre d’images
Le marchand de sable est passé
Finis ton doux babillage
Il est l’heure d’aller te coucher

Les jeux de tes doigts, langue de subtilité
Les veines de ton sang et ta réalité
La loi universelle, c’est une culture à part
L’ordre dans le désordre est une forme d’art

Comptines et chansons te parlent autrement
Les adultes s’abreuvent à tes sons attachants
Gazouillis, babillages, habillage des mots
Tes jeux de langage clarifient tes propos

Refrain :   Ferme ton livre d’images
Le marchand de sable est passé
Finis ton doux babillage
Il est l’heure d’aller te coucher

Agnès Raveloson

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