La scène se passe quelques jours avant les vacances de Noël. Une maman aborde Cunégonde.
- Ça va leur faire du bien, une coupure de vacances. On voit qu’ils commencent à être fatigués, ces petits.
- Oui, depuis septembre, ça a déjà été long!
- D’ailleurs, ils ont mauvaise mine, ils sont tout pâlichons. Même la vôtre, si je puis dire.
- ....
- Oh, je pense que nous allons tranquillement rester à la maison à Paris, faire des gâteaux, déballer des cadeaux, humer notre sapin.
- Je vous comprends. Nous, nous allons comme tous les ans en Corse dans la famille de mon mari, et c’est toujours très fatiguant – l’avion, le réveillon, les beaux-parents, vous voyez ce que je veux dire. Mais vous, et même la petite, les voyages, vous en avez déjà fait beaucoup, hein?
- Nous serons très contentes d’être toutes les deux ensemble à la maison.
- Je vous comprends. Mais que voulez-vous, Noël, qu’on le veuille ou non, c’est la famille. Alors moi, je n’ai trop rien à dire, nous allons en Corse. C’est sûr que si j’avais le choix, je resterais bien chez moi à ne rien faire, mais la famille avant tout, n’est-ce pas?
- Je crois que nous trouverons des tas de choses à faire ensemble, ici, à la maison.
- Vous avez raison, c’est sûr que ce sera plus calme que de sauter d’un avion à l’autre pour voir la famille. Vous n’allez pas voir votre famille? Vos parents? Ils sont dans le Périgord, je crois?
- Cette année, nous serons à Paris, ma fille et moi, pendant quelques jours.
- Vous allez être comme des coqs-en-pâte... absolument toutes seules... Et elle, il lui reste de la famille là-bas?
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