Aucun souvenir du transfert
Vers l’aéroport de départ
Arrivée nue comme un ver
Sans escorte, sans repère
Arrivée sans bagage
Mon seul cortège
C’était mon attirail
Tout propret de la veille
Comment oublier ce jour ?
Comme si c’était hier…
Un jour prémonitoire
Le ciel était bleu azur
Une marée humaine
La foule se déchaîne
La joie est souveraine
Mon âme est chagrine
Petit oiseau affolé
Comme un saule isolé
Ma mère m’a consolée
J’étais déjà esseulée
Tombée des cieux !
Perdue sur cette terre !
Quel est mon sort ?
Adieu mes aïeux !
Emilie Fédou
Poème extrait de son recueil : Nue comme un ver(s)
Editions Publibook, 2010
Annonce de la publication du livre sur le site EC ici, premières pages du livre consultables ici.
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